Résilience
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Stress dans l’enfance : comment le gérer ?

Une tête comme un seau, une humeur détestable, une nuit agitéeNous avons tous connu ces manifestations. Les nôtres, mais aussi celles de nos enfants. Surtout lorsque la quantité de devoirs s’accumule. Si le stress se prolonge, il peut avoir des conséquences négatives. Mais pas de panique : vous trouverez déjà dans cet article 5 conseils pour chasser ce vilain démon nommé stress ! 

Encore une journée cousue de fil d’or. C’est avec cette idée en tête que l’on aimerait mettre tous les soirs notre enfant au lit. Mais est-ce possible lorsque les journées d’école sont particulièrement chargées, les exigences très élevées et les stimuli innombrables ? Ce n’est certes pas évident. Tous les chercheurs s’accordent pour le dire : les enfants aussi sont soumis à de (trop) fortes pressions. 

Car oui, la pression scolaire est une réalité ! Selon une étude menée par l’UNICEF en 2020, l’école et les devoirs représentent pour de nombreux enfants les plus grands facteurs de stress au quotidien. Répondre aux exigences des enseignants (et de soi-même) peut en outre déboucher sur la peur de l’échec. Ajoutons à cela la pression sociale que les enfants subissent à l’école et l’on comprend combien la situation peut devenir difficile pour certains à mesure que l’année scolaire avance. 

Le stress positif

Il y a aussi de bonnes nouvelles. Ressentir le stress de temps en temps ne peut pas faire de tort. La nervosité avant un examen, une dispute en classe : cela fait partie de la vie. Mieux :  le stress pousse le corps à produire des hormones telles que le cortisol et l’adrénaline, qui nous aident à surmonter une épreuve difficile. Le stress apprend en outre aux enfants à gérer les frustrations et les revers. On n’a rien sans rien. C’est notamment ce que le stress nous inflige : il s’insinue en nous, génère un flot d’inquiétudes et nous empêche de trouver le repos. 

Quels conseils pour gérer le stress ? Des loisirs, de l’activité physique et de la détente

Il n’est pas toujours facile, pour les enfants en particulier, de parler de ce qui leur trotte en tête. Leur comportement trahit souvent leur ressenti. Du bambin qui proclame d’un ton colérique que son repas n’est pas bon jusqu’à l’ado qui claque les portes. Et si c’étaient autant de manifestations du stress ? Non, ce n’est pas un monstre incontrôlable qui hante votre maison… Ouf ! Même chose pour les symptômes physiques diffus comme les maux de ventre, les nausées ou les insomnies.  

C’est pourquoi il est crucial d’accorder le temps nécessaire aux loisirs, à l’activité physique et à la détente en dehors des heures d’école. Ne négligeons pas non plus l’importance d’un foyer chaleureux. Les études l’ont également démontré : les enfants qui grandissent dans un environnement familial sécurisant ont une meilleure capacité à gérer le stress.   

Le stress chronique

Bien entendu, il ne s’agit pas de paniquer dès que votre enfant a passé une mauvaise journée. Ce n’est que lorsqu’une situation stressante perdure à l’excès qu’il peut être utile de tirer la sonnette d’alarme. L’Université de Maastricht a mené, en collaboration avec le Nederlands Centrum Jeugdgezondheid (Centre Santé de la Jeunesse aux Pays-Bas) une étude sur le stress en bas âge. Intitulée « Early Life Stress », cette étude a révélé que les jeunes enfants confrontés au stress chronique couraient davantage le risque de développer plus tard des troubles physiques tels que les maladies cardiovasculaires ou l’obésité. De même, la dépression et les troubles de l’anxiété surviennent plus souvent chez les adultes qui ont vécu de nombreuses expériences stressantes dans leur petite enfance. 

Les effets du stress chez l’enfant

Quoi qu’il en soit, n’attendez pas que votre enfant revienne de l’école en disant : « Papa, maman, il faut qu’on parle. Je ressens trop de stress. » Cela ne risque pas de se produire de sitôt. Ce que vous pouvez faire en revanche, c’est de rester attentif aux signaux : 

  • mauvais sommeil  
  • repli sur soi  
  • irritabilité  
  • crainte grandissante de l’échec  
  • moins d’entrain à aller à l’école qu’avant  
  • émotions plus vives (colère, tristesse, exubérance, …) 
  • symptômes physiques diffus (maux de ventre, nausées, …)  
  • gestes compulsifs (comme se laver sans cesse les mains)

Comment déstresser : 5 astuces pour combattre le stress

Votre rejeton est en situation de stress ? Pas de panique, quelques interventions de votre part suffiront déjà à calmer fortement le jeu : 

Yoga

1. Youpi Ya Yoga !

Le yoga est le moyen idéal de mettre en équilibre ses pensées, ses émotions et son corps. Il nous apprend à nous détendre en profondeur et à nous détacher des influences négatives. Ce qui, du coup, nous rend moins sensibles au stress. Si vous optez pour le yoga adapté aux enfants, les exercices resteront plus proches de l’univers ludique de l’enfant 

Wandeling

2. Allumez la « télévoiseau

Rien de tel que de créer un environnement pauvre en stimuli pour lutter contre le stress. Limitez donc le temps d’écran de votre enfant : aussi relaxant que puisse sembler le fait de rester immobile devant la télé ou la tablette, la tête, elle, est tout sauf au repos. Or, c’est justement ce dont elle a besoin. Préférez donc la séance de télévoiseau : placez un siège devant la fenêtre et observez les volatiles qui passent. Ou, mieux encore, partez vous balader en forêt. 

Rust

3. Du repos, sans répit !

Le sommeil et le repos ont une grande influence sur l’humeur de votre enfant. Si votre enfant a le sommeil difficile, il sera d’autant plus important de planifier de nombreux moments de repos dans la journée. Allégez donc autant que possible votre agenda après l’école et pendant le weekend. Ou prévoyez des activités calmes. Des balades à pied ou à vélo jusqu’au coloriage ou au dessin. 

Voelbox

4. Can you feel it?!

Rien de tel que des activités sensorimotrices pour reconnecter le corps à l’esprit. C’est que le stress a cette fâcheuse manie de rester « coincé » dans notre tête. Réalisez une boîte sensorielle pour aider votre enfant à décompresser. Ne cherchez pas trop loin. Un bac à sable ou une boîte en plastique remplie de riz et de pâtes sèches peut déjà suffire pour les tout-petits. Les plus grands préféreront peut-être triturer de la pâte à modeler ou s’occuper des plantes.   

Luisteren naar je kind

5. L’écoute est d’or

Choisissez un moment calme pour demander à votre enfant comment il va. Dites-lui explicitement que vous avez bien conscience de son stress. Évitez tout jugement et écoutez sa réponse. Parfois, le dialogue ne fonctionnera pas, ou votre enfant vous fera peut-être une colère. Faites-en alors votre nouveau mantra : « Mon enfant ne fait pas le difficile, mon enfant traverse une passe difficile ». Inspirez profondément, recommencez (des centaines de fois si nécessaire), et demain sera un autre jour  

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